Vous ne vous êtes jamais émerveillé de l’ensemble des possibilités offertes par la vie moderne ?
La vie est comme un buffet, dans le sens où quantité d’options prometteuses et variées semblent à disposition sur la table, mais :
“You can do anything, you can’t do everything” (mon royaume à quiconque me trouve une traduction digne de ce nom en français). Choisir, c’est renoncer certes, mais c’est surtout essentiel pour se donner une chance de faire les choses correctement. Souvent, on ne sait pas dire non, et on papillonne d’activité en activité, en effleurant simplement la surface, ce qui est générateur de frustration et à terme de mésestime de soi. Dans la vie, il faut faire des choix et les assumer. Le plus mauvais des choix, c’est de ne pas en faire.
2 – On ne sait pas d’avance si la nourriture glanée va nous plaire (et comme on est des gens bien élevés, on ne va pas recracher)
Quand on choisit une filière d’étude ; quand on se marie avec quelqu’un avec qui on n’a jamais habité (ou fait autre chose…) ; quand on choisit un opérateur téléphonique, on ne sait jamais vraiment dans quoi on s’engage…
L’inconnue est double : 1 – on ne sait pas bien en quoi ça va consister ; 2 – on ne sait pas d’avance si ça va nous plaire (Ex. avant un saut à l’élastique : “J’ai trop peur, je ne veux pas y aller” ; après le saut : “C’était trop bien. Quand est-ce qu’on recommence ?” ).
Une seule directive vis-à-vis de cela : “laisser sa chance au produit !”. Les meilleures opportunités dans la vie se présentent à ceux qui savent les reconnaître.
Il faut alors décider si on attend que les gens libèrent leur pan de table pour avoir une chance de goûter à la meilleure nourriture (du moins c’est ce qu’on suppose…) ou si on va là où il n’y a personne, quitte à se rabattre sur la nourriture de second rang (du moins c’est ce qu’on suppose, ici encore…). Voilà toute l’histoire de votre carrière professionnelle, n’est-ce pas ?
Dans la vie, le positionnement est capital. Il résulte d’une équation, jamais simple à équilibrer, entre opportunisme (“cette fille me plaît“), patience (“j’attends qu’elle casse avec son mec“) et volontarisme (“oh et puis zut, j’y vais quand même“).
Pour cela, ayez un plan, des lignes directrices, des alternatives en cas d’embouteillage ; laissez-vous tenter par la nouveauté sans trop d’a priori… Et surtout parlez avec les gens, vous n’êtes pas qu’un estomac sur pattes, bon sang !